Robin BOUCLIER est un adhérent discret du SVC, qui dispose d’un réel potentiel physique, qu’il exprime sur le vélo (dans les disciplines d’endurance) ou lors de trails.
Mais il manque de temps pour s’entrainer (il est Maitre en conférence en Génie, Mathématique et Modélisation à l’INSA de Toulouse) et, s’il a participé à des compétitions sur route, il y a quelques années, il ne se consacre plus qu’aux cyclosportives. Après l’Ariégeoise, Il a tenu à effectuer l’Etape du Tour 2023 et nous dévoile son Etape :
« J’étais très enthousiaste à l’idée de faire cette Étape du Tour qui empruntait les routes de mon enfance. Et en plus, j’avais la chance d’avoir un dossard qui me faisait partir au début. Ceci dit, ça m’a sûrement jouer des tours car c’est parti très vite (trop pour moi), si bien que j’ai dû attendre le second col, qui avait quelques pentes raides, pour respirer un peu et prendre mon rythme. La suite s’est bien passée, paysages magnifiques, route nikel, jusqu’à la fin de la Ramaz, où la fatigue et la chaleur ont commencé à se faire sentir. Connaissant Joux Plane, je me suis dit que le final allait être terrible, et je n’avais pas tort : c’était carrément le drame ! J’avais des nausées dans la montée, j’ai baissé le rythme au maximum que je pouvais avec mon développement pour essayer de ne pas vomir, mais j’ai quand même dû m’arrêter un moment à l’ombre. J’ai fini au mental, comme souvent dans ce genre d’aventure, en comptant hectomètre par hectomètre, jusqu’à l’arrêt du chronométrage au sommet de Joux Plane. Je me suis enfin effondré une bonne demi-heure avant de redescendre à Morzine récupérer la médaille et saluer mes potes d’enfance qui étaient venus en nombre me soutenir. En bref, ça calme quand même, mais le jeu en vaut la chandelle ! Je finis 1238ème, et si je la refais, je ne partirai pas tout devant, avec les « furieux » !! »
Dans un autre registre, Mercredi dernier, Simon et Noah qui encadrent les jeunes VTTistes du SVC tous les mercredis, avaient décidé de conclure l’année scolaire par une sortie à la Via Ferrata de Durfort puis un repas convivial au camping de Durfort, en compagnie des parents et des membres du Bureau du SVC. Les jeunes ont évidemment adoré ce moment convivial et de cohésion. Le repas a permis également aux parents d’échanger entre eux et avec les dirigeants du SVC. Une excellente initiative à mettre sur le compte du jeune Président du SVC, actuellement au repos forcé, après sa blessure lors de l’Etape du Tour.
Une qui profite des vacances scolaires pour faire du vélo sous toutes ses formes, c’est bien Lucie BONHOURE. Après avoir eu le bac avec mention très bien, et dans l’attente d’études supérieures à Rennes (au pays du vélo), elle a participé tout d’abord à la Nocturne de Candie, mercredi dernier. C’était sa première course sur ce circuit de moto, un circuit court qui ressemble presque à une piste (des courbes mais pas de virage). Elle a été conseillée, pendant la course, par Daniel JONIN, qui courait à ses côtés (il va terminer dans le Top 10), et qui a apprécié « de visu » son comportement dans le peloton et selon ses dires « son gros potentiel ». Sur un circuit pas vraiment adapté à ses qualités physiques, Lucie a, selon son expression pleine de spontanéité : « adoré » ! « C’était génial ! J’ai pas trop galéré à rester dans le peloton. J’étais pas bien placé pour le sprint final, j’ai été bloquée et j’ai pas pu passer. Il me tarde déjà la prochaine course sur ce circuit de Candie. »
A noter que Philippe ARGANS, qui avait participé à quelques cyclo-cross l’hiver dernier, a remis un dossard dans le dos !
Au lendemain de sa Nocturne de Candie, Lucie, accompagnée de son père, est partie dans les Pyrénées, profiter, tout d’abord, vendredi, des possibilités des routes fermées à la circulation des voitures, pour grimper le Col du Soulor, col mythique du Tour de France. 48h après avoir réalisé la montée du Soulor par Argeles Gazost (65) elle s’est élancée pour la 1ère édition de la Mathieu LADAGNOUS. Le natif de Pau, toujours Pro à la Groupama FDJ, était bien présent à cette cyclosportive pyrénéenne portant son nom. Lucie a participé à la « Raymond » sur une distance de 85 km et 1 850 mètres de D+ et a réussit une superbe performance en terminant 2ème féminine de cette distance. Elle évoque sa cyclosportive avec fraicheur et spontanéité :
« Ça c’est super bien passé !!! Le col d’Aubisque, par Gourette, était super beau. Je m’attendais à quelque chose de plus difficile et finalement il est plutôt bien passé. J’avais trouvé, le col de Lacrouzette, lors de l’Ariégeoise, beaucoup plus dur. Là, je me sentais vraiment bien. Bon, je me suis fait dépasser dans la descente et j’ai failli me prendre une vache, ce qui m’a un peu refroidi. J’ai essayé de prendre des roues dans les derniers 20 km de plat. Résultat : j’ai eu de sacrés crampes, mais j’ai réussi à finir 2ème féminine. C’était une super journée avec une organisation au Top. Je la referais sans hésiter !!!!
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